Si la place Blanche a mauvaise mine, paraît-il, la place Dauphine offre des petits matins radieux. L’hôtel Henry IV ouvre sur l’aube une porte accueillante. Alors il revient au passant que plusieurs auteurs ont éprouvé que cette place était « le sexe de Paris ». Pour ressentir à votre tour cette impression, dirigez son regard vers laLire la suite « Place Dauphine, dans un triangle sensuel »
Archives de l’auteur : monbeauparis.net
Les étages domestiques de la rue Drouot
De l’or au zinc, le peuple des métaux répand des fastes inattendus près de l’hôtel des ventes. Rien ne va plus dans les étages supérieurs où sont adjugées des chambres précaires. Là, un confort incertain et des lieux d’aisance qui soulignent la gêne de leurs habitants calmes, surplombe le commerce des œuvres de grands artistesLire la suite « Les étages domestiques de la rue Drouot »
Rue des temples antiques
Rue du Faubourg du Temple, septembre 2010 janvier 1948 – septembre 2010 – mars 2019 – octobre 2022
Rue Saint Benoît, une librairie aléatoire
Dans la vitrine, un jour, un carré rouge retient le regard de qui passe par là, dans la rue Saint Benoît. Un coup de dés jamais n’abolira le hasard Alors on entre car on cherchait depuis longtemps ce livre improbable que Mallarmé n’eut pas le temps de contempler des ses yeux vivants tel qu’il l’avaitLire la suite « Rue Saint Benoît, une librairie aléatoire »
Les Grandes Ondes du passage Choiseul
En entrant dans le passage Choiseul, comment ne pas être gagné par une sorte de nostalgie ? Des splendeurs passées retiennent l’œil du passant, le conduisent vers ses souvenirs. Au 11, une « boutique de jolies trouvailles » rassemble, autour de sa belle et jeune antiquaire, des objets recherchés, des bijoux chargés des pensées des femmes qui lesLire la suite « Les Grandes Ondes du passage Choiseul »
Près de Saint-Sulpice
Un restaurant, au coin de la rue des Canettes et de la rue Guisarde, près de Saint-Sulpice et de ses bondieuseries. Au mur, une image de Parturrieu montre d’une belle la courbe ostensible sous la soie. Agenouillée près d’une bigote, sur un de ces prie-dieu empaillés qu’impose la typologie du quartier, son regard de belleLire la suite « Près de Saint-Sulpice »
Vienne à Paris
Tu vas à la Madeleine où Judith et Salomé t’attendent, entre Fauchon et sex-shop. Tu entres à la Pinacothèque où s’expose une Vienne du temps de Klimt. À la fin de ton parcours, tu les vois, dans la même salle. Salomé d’un côté, Judith de l’autre. Beauté de la vie ; beauté de la mort. QuatreLire la suite « Vienne à Paris »
À Ménilmontant
En haut de la rue de Ménilmontant, presque au coin de la rue des Pyrénées, une élégante construction. C’est une maison édifiée en 1770 pour Nicolas Carré de Baudouin. Le style palladien rend compte de la mode des « folies », ces maisons construites dans la campagne qui alors entourait Paris. Aristocrates et riches bourgeois s’y reposaientLire la suite « À Ménilmontant »
Les pompiers de la rue de Sévigné
Devant la caserne des pompiers, un vestige. Ces bornes ornaient jadis les rues de Paris, alternant avec celles, bleues, de la police. Le téléphone était rare et jamais mobile. Dans la rue de la marquise, Marie de Rabutin-Chantal, il fallait bien qu’il y eût quelque trace d’un passé révolu. La caserne et son emblème paraissentLire la suite « Les pompiers de la rue de Sévigné »
Dans l’avenue Rachel, de Louki à Nadja
« J’avais oublié aussi le silence et le calme de l’avenue Rachel qui mène au cimetière, mais l’on n’y pense pas, au cimetière, on se dit que tout au fond on débouchera sur la campagne, et même avec un peu de chance sur une promenade de bord de mer. » Patrick Modiano – Dans le café deLire la suite « Dans l’avenue Rachel, de Louki à Nadja »