je me rendais à l’évidence qu’être un homme signifiait penser constamment aux femmes, que l’homme n’était autre que ce rêveur de femmes ! Et que je le devenais… Andreï Makine Le testament français P. 181 de l’édition Folio
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Li tens qui s’en va nuit et jour
Li tens qui s’en va nuit et jour,Sanz repos penre et sans sejour,Et qui de nous se part et embleSi celeement, qu’il nos sembleQu’il s’arest ades en .i. point,Et il ne s’i areste point,Ainz ne fine de trespasser,Que l’en ne puet mie penserQuieus tens ce est qui est présenzSel demandez aus clers lissanz,Car ainz queLire la suite « Li tens qui s’en va nuit et jour »
Telle est la marche de la fortune
Telle est la marche de la fortune : quand elle veut conduire un grand projet à bien, elle choisit un homme d’un esprit et d’une âme assez élevée pour savoir profiter de l’occasion qu’elle lui présente. De même lorsqu’elle prépare le bouleversement et la ruine d’un empire, elle place des hommes capables d’en hâter la chute.Lire la suite « Telle est la marche de la fortune »
le rienologue
D. — LE RIENOLOGUE nommé par quelques-uns LE VULGARISATEUR Alias : homo papaver (Nécessairement sans aucune variété) La France a le plus profond respect pour tout ce qui est ennuyeux. Aussi le vulgarisateur arrive-t-il promptement à une position : il passe homme grave du premier coup, à l’aide de l’ennui qu’il dégage. Cette école est nombreuse.Lire la suite « le rienologue »
Le service de la dette publique absorbe, en 1789, 300 millions par an
Le service de la dette publique absorbe, en 1789, 300 millions par an, c’est-à-dire plus de la moitié de toutes les recettes de l’État. La Compagnie des fermiers généraux, qui perçoit pour le compte du roi le produit des impôts indirects, aides, gabelle, tabac, timbre, etc., compte à sa tête des financiers de premier ordre qui rivalisentLire la suite « Le service de la dette publique absorbe, en 1789, 300 millions par an »
Destins destins impénétrables
Destins destins impénétrablesRois secoués par la folieEt ces grelottantes étoilesDe fausses femmes dans vos litsAux déserts que l’histoire accable Guillaume Apollinaire La Chanson du Mal-Aimé Alcools
Ô Satan, prends pitié de ma longue misère !
LES LITANIES DE SATAN Ô toi, le plus savant et le plus beau des Anges,Dieu trahi par le sort et privé de louanges, Ô Satan, prends pitié de ma longue misère ! […] Toi dont l’œil clair connaît les profonds arsenauxOù dort enseveli le peuple des métaux, Ô Satan, prends pitié de ma longue misèreLire la suite « Ô Satan, prends pitié de ma longue misère ! «
Quel est plus difficile, de naître ou de ressusciter ?
Athées.— Quelle raison ont-ils de dire qu’on ne peut ressusciter ? Quel est plus difficile, de naître ou de ressusciter, que ce qui n’a jamais été soit, ou que ce qui a été soit encore ? est-il plus difficile devenir en être que d’y revenir ? Pascal, Pensées, III, 322
Barbara Cassin cite Martin Heidegger
La nationalisme ontologique, ou l’allemand plus grec que le grec L’autre scénario catastrophe est d’emblée philosophique, et nous concerne particulièrement, nous Français qui avons travaillé l’histoire de la philosophie avec les outils d’un Heidegger relocalisé, voire relooké, dans nos classes préparatoires, en prise avec les moins nazis et les plus audacieux des interlocuteurs, de CharLire la suite « Barbara Cassin cite Martin Heidegger »
Jargon
Tout métier met en usage un ensemble de termes qui lui est propre. La presse et ses professions n’échappe pas à la règle. Petit précis du vocabulaire utilisé dans les journaux en général, adapté en tant que de besoin à une publication comme L’Écho du Travail. À propos… À … propos d’un titre qui commenceLire la suite « Jargon »