Serveur d’images, de souvenirs et de réflexions surgis au hasard des rues

monbeauparis.net

Ce nom, bien que fruit d’un hasard relatif, correspond assez bien à ce qu’on trouvera ici, au fil des écrans.

Pour donner un « nom de domaine » à ce que vous avez sous les yeux, des mots inoubliables ; « j’erre à travers mon beau Paris », composés par Apollinaire.

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Ces mots, prononcés par d’autres sans doute avant lui, par d’autres après, ont été collés l’un à l’autre et affublés d’un suffixe « .net ».
Cette adjonction vous donnera une idée de ce que vous allez trouver. Idée brumeuse. Est-ce que ce que vous allez voir n’est point net ? Est-ce au contraire une attentive mise au point ?

monbeauparis.net , c’est un site artisanal, c’est fait avec les moyens du bord. On n’y trouvera pas d’artifices autres que ceux de l’imagination, mis en forme par des moyens rudimentaires, étant donné ce qu’offre aujourd’hui l’état de l’art de l’internet à bon marché.

En constant mouvement, monbeauparis.net s’esquisse en permanence, comme un « roman sans cesse médité ».

L’adresse des sites sur l’internet affiche un nom, ce qui contraste avec l’anonymat des numéros de téléphone, aujourd’hui entièrement chiffrés, sans rapport clair avec une localisation géographique.
Les noms des sites, eux permettent à celui qui erre sur ce réseau de situer plus ou moins l’endroit où s’arrête son écran : c’est une vitrine, ou un masque.
Une vitrine pour les commerces divers. Une masque pour le commerce théâtral des déclamations, des témoignages, des échanges où s’affirment les désirs.

Longtemps, à Paris, les numéros de téléphone ont été de la forme « GAL 39 62 ». Cela permettait de situer le correspondant dans le réseau des rues parisiennes, de donner un support imaginaire aux conversations tenues avec un combiné d’ébonite, face au mur de la cabine téléphonique.
Ce « GAL 39 62 » indiquait que, à l’autre bout de la ligne, la correspondante tenait un combiné semblable, relié par des fils de cuivre au central téléphonique installé près de la Porte de Champerret.

Si l’auteur, ici, est unique, des narrateurs multiples apparaissent à chaque coin de rue. C’est comme s’ils répondaient à l’appel qui ouvre l’Odyssée : « Dis-moi, Muse, cet homme subtil qui erra si longtemps, après qu’il eut renversé la citadelle sacrée de Troiè ».

Homère, traduit par Leconte de l’Isle, veille sur les villes et les humains depuis si longtemps qu’il appartient à tous. Le génie commun continue de se propager comme une onde en cercles concentrique, à la surface étale du monde. À la surface, en profondeur, dans les hauteurs… partout où se tournent les oreilles, les mots du poète, de son inspiratrice et se son interprète-traducteur se répandent et émeuvent. Et invitent tout le monde à réciter, à voir, à parler, à bavarder ou à écrire. Même les pauvres hères parisiens de 2018, en quête d’une ère nouvelle.

L’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 donne une idée de ce que devrait être une société d’hommes libres et responsables dans le domaine des publications :
« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »
Aujourd’hui, les lois et les institutions judiciaires étant ce qu’elles sont, loin de ce qu’elles devraient être, il est recommandé d’adresser des remarques, commentaires, protestations et demandes de rectifications ou de précisions en écrivant ici.
Si une information vous apparaît erronée, si un commentaire vous semble blessant à votre endroit, si une image portait atteinte à votre vie privée, il est toujours possible de mettre fin à ces inconvénients de l’expression libre des « pensées et des opinions ».
D’ailleurs, les idées en retour seront toujours ici les bienvenues.

Dans tous ces cas, écrivez à cette adresse : loco@monbeauparis.net


Nota Bene : les images, les textes et la conception de ce site sont protégés par le Code de la propriété intellectuelle (Art. 111-1).

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