Un coup de Dés jamais

Pour la vertigineuse aventure poétique, humaine et typographique, il n’est pas d’ersatz, d’échappatoire : ce n’est qu’en s’approchant de la source qu’on éprouvera l’émotion esthétique, épique, que Mallarmé a sculptée dans la matière de la langue, de la musique, des images, des lettres, des espaces, des lignes, bref dans un univers mental, pour les générations futures. 

Allez chez votre libraire, le vôtre ou un autre… Commandez le livre ! 

C’est chez Ypsilon, qui a dû faire plusieurs tirage de l’ouvrage, dans lequel il glisse un « Prière d’insérer » qui apporte nombre d’éclaircissements utiles. 

Vous pourrez voir, toucher, sentir le livre tel enfin que Mallarmé l’a conçu, dans la dimension qu’il a choisie, dans le rythme qu’il a donné à la contemplation. Tel qu’il n’a pas pu le toucher ni des doigts ni des yeux, les hasards de la mort l’ayant aboli avant, lui le poète.

En maniant ce livre à a place de l’auteur, vous participerez ainsi à l’œuvre, que vous créerez à mesure que les images des lettres, des mots, des phrases, des espaces, des lignes, des pages vous atteindront et vous plongeront dans un vertige que vous n’avez jamais éprouvé.

C’est le livre même dont les pages ne peuvent être transportées en images sur des écrans. Le texte, d’ailleurs, est si intimement lié à la forme des pages qu’il serait vanité et traîtrise de le copier, de le « saisir » au kilomètre ou même en tentant de lui donner une apparence de vers, tels que ceux qu’a composés la poésie antique, classique, romantique ou moderne.

Encore un effort : imaginez les dimensions physiques de ce livre ! Vous aurez dans vos mains un objet de 38 cm de haut et de 28 cm de large. Ouvrez-le, ce sera une largeur de 36 cm.

Si vous voulez lire l’antipréface de Mallarmé, c’est ici :