
Loin de cette extrémité de la rue de Courcelles et de Saint Philippe du Roule, l’année où ce vaste édifice fut achevé, un monument de barbarie tombait. 1953 et son 5 mars sont marqués pour longtemps par la mort de Staline, à Moscou, URSS.
Dès l’annonce du trépas, tant attendu par les uns et tant redouté par les autres, des lieux marquants de la bureaucratie stalinienne à Paris se drapent de crêpe noir. D’abord le siège du Comité Central du Parti Communiste Français, 44 rue Le Pelletier dans le neuvième arrondissement. Puis L’Humanité, enfin l’immeuble de la Confédération Générale du Travail.
À l’ambassade de l’URSS une foule présente ses condoléances à l’ambassadeur et signe un livre d’hommage à Staline.
