
Tant de rues, d’allées, d’impasses, de voies, de contre-allées, de passages parcourus ; tant de seuils franchis d’un pas conquérant, de portes refermées sur le désespoir ; tant d’escaliers gravis vers des assomptions achevées dans un ascenseur silencieux, du 4 mars 1876 au 24 novembre 1947…

En écrivant « Le Piéton de Paris », Léon-Paul Fargue s’est mis en scène, certes. La ville aussi a pris place dans un univers imaginé autant que vu et senti et entendu et tâté du talon et du talent. Le lecteur aussi parcourt, assis ou allongé, les mille et un chemins de ce centre d’un monde. Désormais, le piéton de Paris, c’est lui, c’est moi, lisant le nom des rues dans le livre et sur les plaques des carrefours.
janvier 1948 – juin 2010 – mars 2020 – octobre 2022