Je pratique, comme aux échecs, la prise « en passant ».

Je pratique, comme aux échecs, la prise « en passant ». Les passantes jouissent de moi sans connaître l’origine de leur plaisir. Mon œil pénétrant attire le leur quand elles marchent, insouciantes et belles dans leurs robes d’été.
Sous le frôlement des ondes qui partent de mes yeux, le mouvement de leurs hanches se fait plus dansant, imperceptiblement. Elles savent alors que dardent vers elles les regards éternels de la joie naissante.
Voilà en vérité comment l’esprit revient aux jeunes femmes de Paris.