Rue Raynouard

Balzac s’intéresse aux portes

« La maison a un perron en pierre, la porte est décorée d’un auvent que ne voudrait pas un paysan de la Loire pour son élégante maison en pierre blanche à toiture bleue, où rit le soleil. »

Mémoires de deux jeunes mariées


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« — Me voilà, mademoiselle ! dit le bossu en arrivant à la petite porte que Modeste ouvrit elle-même. »

Modeste Mignon


48

« Dans les premiers jours de l’automne de cette année, par un samedi matin, Pierrotin était, les mains passées par les trous de sa blouse dans ses poches, sous la porte cochère du Lion d’argent, d’où se voyaient en enfilade la cuisine de l’auberge, et au delà la longue cour au bout de laquelle les écuries se dessinaient en noir. »

Un début dans la vie


43

« En quittant le perron, en traversant la cour, en franchissant la porte, en allant dans la rue, le cœur de Philomène battit comme lorsque nous pressentons un grand événement. »

Albert Savarus


46

« En effet, la porte cochère s’était ouverte et fermée, et la vieille mère entendait le pas de Ginevra dans la cour. »

La Vendetta


39-41

« Le chambranle de la porte bâtarde décrivait un cintre plein, dont la clef était ornée d’une tête de femme et d’arabesques rongés par le temps. »

Une double famille


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« Eugène arrive à la porte de la marquise ; mais quand il veut passer, le concierge l’arrête et lui dit que madame la marquise est sortie. »

Étude de femme


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« La loge du concierge s’élève entre deux charmantes portes cochères. »

La fausse maîtresse


42

« Il avait besoin de se montrer là pour apprendre à ce petit monsieur de Vandenesse que la Célébrité valait la Noblesse, et que devant Nathan toutes les portes armoriées tournaient sur leurs gonds. »

Une fille d’Ève