Un temps qui passe, que nul ne mesure

Rue Saint-Denis
24 mai 2010
18 heures
31 minutes
23 secondes

À force d’impatience, à force de désirer que tout vienne tout de suite, à force de lièvres courus en même temps, à force d’ouvrir des yeux plus grands que son ventre…

le temps finit par passer vraiment plus vite. On arrive à la fin de son stage, down of the stage, on commence à comprendre ce qu’on a fait.

Changer la vie !

On rejette à distance les souffrances d’un passé trop contemplé. On se projette dans un avenir chargé de tous les plaisirs, les assouvissements, les comblements, les assomptions qui ont manqué à l’enfant qu’on fut, à l’humanité qui balbutie dans les nécessités triviales.